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Art For You

6 septembre 2012

Élise Florenty et Marcel Türkowsky - Through somnambular laws



Élise Florenty et Marcel Türkowsky invitent leur spectateur à une immersion quasi schizophrénique, à travers la rencontre et l'échange de différents points de vue, où l'altérité est vécue dans une double affirmation: soi et l'autre, l'ego et l'ennemi, le vivant et le mort.
Ainsi, le temps semble suspendu, gelé entre explosion et immobilité. Des répétitions de mots et de gestes traduisent des pensées en proie au délire ou proche d'un état second, hantées par des figures légendaires ou ordinaires, en attente d'un mouvement, d'un réveil. Une sorte d'art de la résurrection, dans la mesure où les deux artistes suivent de près le précepte du dramaturge allemand Heiner Müller: «le dialogue avec les morts ne doit se rompre tant qu'ils n'ont pas rendu la part d'avenir qui a été enterrée avec eux.»

Les deux artistes cosignent également plusieurs nouveaux films. Holy Time In Eternity, Holy Eternity In Time, part à la recherche du comté imaginaire de Faulkner, Yoknapatawpha dans le Mississippi, où rivières, forêts et baraques se (dé)peuplent d'êtres et phénomènes oscillants entre normalité et surréalité, actualité et atemporalité.

A históira sem história (na hora da decisão), d'après une lettre de Lygia Clark et certains films de Glauber Rocha, suit la rencontre de deux hommes sur les rives brésiliennes: si l'un semble réanimer l'autre, c'est ce dernier qui se révèle être plus vivace dans la remémoration d'un idéal enfoui, d'une quête absolue, d'une révolte irrationnelle, qui le mène de façon consciente et répétée à sa perte.

Der Stillstand ist die Explosion, die Explosion der Stillstand (WIR der gefrorene Sturm) opère une traversée dans «un mur du temps». Les paroles – échangées par téléphone – sont des cut-up de textes poétiques et théoriques de Heiner Müller, et les images sont des close‐up d'une mosaïque datant de l'époque de la RDA qui représente la conquête de l'espace ou plutôt «une étoile éteinte sur laquelle une équipe de secours d'un autre temps ou d'un autre espace entendrait une voix et découvrirait un mort.»

Différents points de vue qui interrogent les «ruptures temporelles» se manifestant par l'irruption d'un monde dans un autre, d'un système dans un autre. Ils s'attardent sur des personnages complexes, souvent paradoxaux, tels des anti-héros anonymes, à la fois anti-sociaux (hors-la-loi) mais aussi indispensables à la société.

«Through Somnambular Laws» impose un processus de lecture au ralenti, et instaure une fluidité où imaginaire et réel n'ont pas lieu d'être distingués. Le duo mêle des éléments factuels à d'autres empruntés à la littérature, au cinéma, à la musique, au théâtre et à la chorégraphie, qu'ils font dialoguer par ricochets. Dans la dernière salle de l'exposition, ils proposent dans cette logique un espace performatif où s'affrontent les figures géométriques d'une pièce théâtrale de Beckett (Quad – un carré) et d'un ballet de Gurdjieff (la figure ésotérique de l'Ennéagramme – une figure (gramma) à neuf (ennea) points). Tout comme dans leurs films et installations, les idées de déambulation (d'un point à un autre) et de déplacement (de soi à l'autre) aboutissent à un ensemble.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/through-somnambular-laws/turkowsky-marcel-florenty-elise/13360.html#haut

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27 août 2012

Rainier Lericolais - Volume 4


Rainier Lericolais est connu en tant que spécialiste du «sampling», c'est-à-dire d'une technique de montage sonore faite sur l'ordinateur, laquelle lui permet de voir, de visualiser le son. Aussi s'intéresse-t-il surtout à la dimension plastique du son qu'il considère comme un dessin.

Loin des concepts, Rainier Lericolais, héritier d'une culture pop et rock, propose donc une méthode d'écriture basée sur l'oreille comme sur l'oeil.

Ainsi, Rainier Lericolais ne fait pas seulement de la musique électronique, il est également plasticien. Sa démarche dans ce domaine peut d'ailleurs paraître hétéroclite, en tout cas discontinue. Quel rapport, en effet, entre des sculptures en carton, des photographies d'écrans de télévision qui s'éteignent, des tentatives de moulages d'eau ou d'explosions, des «dépeintures» et autres transferts?

Et s'il s'agissait avant tout, comme l'analyse avec finesse Julie Ramos, d'«un jeu de dissimulation du medium»? D'autant que Rainer Lericolais aime à brouiller la frontière qui sépare, depuis la Renaissance, l'artisanat et l'art.

L'exposition «Volume 4» entend par conséquent montrer toutes les facettes plastiques de l'oeuvre de Rainier Lericolais; œuvre que le public a pu régulièrement apercevoir par fragments depuis une dizaine d'années.

Néanmoins, il ne s'agit pas d'une rétrospective, non, mais plutôt d'un florilège représentatif, une sorte de vaste cabinet de curiosités où l'étonnement et la contamination réciproque des significations et des choses sont évidemment de la partie.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/volume-4/lericolais-rainier/13109.html#haut

10 août 2012

Michel Herreria - Sans réserve



D'un point de vue technique, le terme de «réserve» dans les Beaux-arts définit l'espace laissé vierge par l'artiste. D'un point de vue géographique, il définit un territoire au périmètre bien précis. D'un point de vue humain, il définit un caractère timide. Le travail de Michel Herreria prend le contre-pied de ses différentes définitions pour créer une œuvre sans barrières, sans tabous, sans hiérarchie des genres et des sujets.

Avec beaucoup d'humour, cet artiste est en rapport direct avec la société et ses maux. Il trace une construction de la pensée commune et personnelle par l'intermédiaire d'un personnage apparu sans préméditation. Commun à tous ses dessins et peintures, cet inconscient de l'artiste représente un protagoniste portraituré d'un seul trait, simple, inexpressif, sans attributs sexuels, avec une tête bien ronde et un long nez. Représentatif de l'humain, il est positionné et malmené dans des situations publiques et politiques, orchestrées par la pensée de l'artiste. Par prolongation de ses membres ou en tant que participation active ou passive, son protagoniste est au cœur de machines. Le trader idéologique plein de croyances et de convictions achète et vend des actions. Cet homme est déshumanisé, ses échanges sont standardisés au point de le positionner à un degré inférieur à l'industrie. Les fonctions sont inversées, l'humain devient un rouage mécanique et a désormais besoin de la machine pour fonctionner.

Ses peintures sur papier, semblent être réalisées dans une logique de construction où la ligne dessinée et écrite se fait au fur et à mesure de la réflexion. Le langage rendu en partie par l'écrit se traduit par des notes et des listes de mots énumérant ses pensées sur une réalité donnée. Ces annotations importantes pour Herreria sont comme une démonstration sur un tableau noir. Le titre écrit en gros de manière lisible et illisible s'explicite ensuite par un raisonnement logique et illogique à la fois. Les idées se bousculent, sont griffonnées et rayées, se complètent et s'opposent. Les phrases telles que «dérouler le monde», «un discours qui file le monde» et «Rouler le monde» se finalisent par le fileur de compétences.

L'esthétique de la pensée de Michel Herreria est celle d'un questionnement sur la vie. Posée sur le papier, sous la forme d'une ligne fixe ou animée, sa pensée est action. Par sa fonction plastique et théorique, la ligne confère une identité à son dessin. Elle est rature, délinéament des aplats de couleurs et elle sert de lien à différents évènements. Déviant, hors cadre, son art transpire la vie et les faits sociaux. «Sans réserve», Michel Herreria se trouve donc dans un interstice, en tension entre des propos de constat et/ou de dénonciation purement politique et un art qui manie le climat ambiant de notre société.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/sans-reserve/herreria-michel/13631.html#haut

7 août 2012

Galerie laurent Strouk – schlosser

Gérard Schlosser est un peintre français en juin 1931 à Lille. Élève de l'École des arts appliqués de Paris où il étudie l'orfèvrerie, Gérard Schlosser fait un court passage à l'École des Beaux-Arts puis décide de se consacrer à la peinture.

Gérard Schlosser est le peintre du choix parcellaire. Pour réaliser ses tableaux, il utilise la technique du photomontage, associant par le découpage deux ou trois éléments issus de documents différents.

 

Depuis 1967, il encolle systématiquement ses toiles de sable ce qui offre aux surfaces colorées une vibration très particulière. Chaque petit grain ajoute de la profondeur avec une part d’ombre et une part de lumière. Fascinante pour la personne placée devant les originaux, cette particularité est difficile à percevoir sur les reproductions photographiques.

Les toiles s’articulent souvent en séries : corps féminins allongés, paysages, vues nocturnes .... Gérard Schlosser saisit des moments de notre vie. Ces instants apparaissent davantage comme des moments cinématographiques figés que comme des instantanés photographiques. Quand la plupart des gens regardent sans voir, Gérard Schlosser est à l’affût de ce qui l’intéresse, il sait voir et il choisit.

Les titres de ses tableaux assument un rôle déterminant dans ce processus. Chacun d’eux participe à l'identité de ce moment cinématographique : « Elle n'a quand même pas de chance avec son mari », « Pourvu qu'il n'y ait pas de bouchon à Vienne », « Tu as réglé la cotisation ? », « Tu sais que Josette va se marier ».

Ces travaux ne sont pas sans rappeler les recherches des artistes du Pop Art. Gérard Schlosser innove donc avec ses photomontages, c’est-à-dire avec des éléments issus de documents différents. La Galerie Laurent Strouk met en lumière le travail de Gérard Schlosser qui peint des personnages souvent dans des positions de détente, libre de discuter, d’échanger. Gérard Schlosser sait comment gagner le cœur et élargir les champs de vision de ses admirateurs.

31 juillet 2012

Michel Blazy, Maxime Bondu Plus de croissance: un capitalisme idéal...

La notion de croissance, indissociable des idées, des lois et des pratiques de la modernité, est généralement perçue comme positive, associée à la prospérité et au progrès vu sous l'ange de l'humanisme occidental. Le profit, la productivité, l'accumulation et l'expansion se sont imposés comme des valeurs fondamentales, et le mythe de la croissance et du développement s'est propagé sur les cinq continents.

Un siècle plus tard, comment les artistes abordent-ils ce concept de croissance? S'intéressant à l'économie, l'urbanisme, la physique, la biologie ou la botanique, ils en font un sujet de recherche mais également le moyen d'interroger leurs propres méthodes de travail. En écho à une série d'expositions réalisées en Suisse et en Allemagne en 2011, «Plus de croissance» rassemble des artistes qui explorent l'ambivalence de cette notion à travers des expérimentations physiques et biologiques, des formules mathématiques ou des commentaires critiques de l'économie mondialisée.

Face au naufrage d'un célèbre fastfood américain progressivement englouti sous les eaux, on aperçoit un bateau qui traverse lentement un lac en s'autodétruisant; tandis que des plantes exogènes envahissent les décombres des villes occidentales, les pêcheurs du Delta du Niger tentent de défendre leurs ressources contre les ravages des compagnies pétrolières, et des ménages danois investissent dans l'immobilier grâce à l'ouragan Katrina.

Renvoyant à ce capitalisme du désastre prophétisé par Naomie Klein, les œuvres incarnent des crises locales ou internationales mais elles proposent dans le même temps une réflexion sur la production – et la productivité – artistique. La logique même de la croissance fait l'objet d'une appropriation par les artistes qui en exploitent à la fois les potentialités (processus organiques de mutation, mouvement, excès, désir de prolifération et d'autocréation) et les limites (saturation, débordement, pollution, perte de contrôle, travail aliéné).

Alors que l'économie néolibérale ignore les phénomènes de dépense improductive ou d'entropie – à savoir la non-réversibilité des transformations de l'énergie et de la matière – les artistes les placent au cœur de leurs préoccupations pour soulever des questions esthétiques, économiques, écologiques et politiques.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/plus-de-croissance-un-capitalisme-ideal/starling-simon-blazy-michel/13432.html#haut

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25 juillet 2012

Mohamed Bourouissa, Daniel Buren - Lux Perpetua

«Que la lumière éternelle resplendisse sur eux.»
Introït du Requiem Aeternam

Dans une célèbre photographie de Gustave Le Gray, une plage, baignée d'un océan d'or liquide, s'éveille ensoleillée, comme au premier jour du monde.

Plus loin, un néon de Dan Flavin fend l'obscurité d'un éclair vif afin qu'il y eût, comme dans la Genèse, un soir et un matin.

D'un fil rayonnant de fibres optiques, Daniel Buren tisse quant à lui des voiles scintillants, pleins de la défaite du chaos face à l'esprit de géométrie, tout comme le Triple X de François Morellet ou l'installation verticale de Claude Lévêque.

Pour qu'il survive à l'oubli, Jannis Kounellis inscrit son nom en lettres de feu, tandis que Michel Verjux épingle notre ombre dans un cercle de lumière, comme des papillons de nuit affolés et déboussolés, pris dans les rais de la lanterne un soir d'été.

Nous oscillons en effet entre la force d'attraction, comparable à celle d'un trou noir, des toiles de Pierre Soulages, et l'éclat virginal de l'albâtre d'Anish Kapoor.

Dans un délicat fétiche, David Hominal ne choisit pas: «Ni le soleil, ni la mort.» Mais il arrive que l'obscurité triomphe.

Les ampoules de Michel François n'éclairent rien. Et en dépit de sa légendaire clairvoyance, l'Othello d'Eugène Delacroix, rattrapé par d'obscurs penchants, se consume d'une passion meurtrière pour celle qu'il aime; conclusion dramatique à laquelle Mohamed Bourouissa semble donner une image contemporaine dans une composition aux accents caravagesques.

Cette exposition dépeint le combat séculaire de l'ombre et de la lumière. De la chute et de la rédemption. De l'espoir et du désespoir. En souvenir du poète Giuseppe Ungaretti, Alfredo Jaar «s'illumine d'immensité».

Ann Veronica Janssens découpe un coin de ciel comme d'antiques augures y décelaient le présage d'un avenir radieux ou funeste. Le «futur parfait» s'illumine enfin dans une œuvre de Miri Segal.

La lumière, qui ne va pas sans l'espace et le temps, est la matière des artistes, lesquels luttent quotidiennement pour maintenir vivace l'étincelle de la création. Car l'art demeure un phare dans la nuit, une lueur dans les ténèbres. Un linceul d'immortels, une splendeur funèbre.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/lux-perpetua/bourouissa-mohamed-buren-daniel/13454.html#haut

17 juillet 2012

Le pop art représenté par Laurent Strouk

Le Pop Art surgit en contestant les traditions et techniques anciennes, tout en étant particulièrement simple et accessible pour le plus grand nombre de personnes qui aimeraient élargir leurs connaissances du monde artistique.

 

Le Pop Art illustre le style de vie d’une société et assure formellement l’avenir des nouveaux artistes à manifester leur savoir faire. L’ouverture d’esprit talentueux de ces artistes est l’un des facteurs du succès de ces oeuvres. La galerie Laurent Strouk a toujours eu beaucoup de succès en exposant plusieurs célébrités de ce courant.

 

 

13 juillet 2012

Marianne Guedin, Margaux Keller - L'Envie

Neuf designers d'envergure exposeront des créations d'ores et déjà existantes: Alnoor, Dave Wu, Dean Brown, 5.5 Designers, Kacper Hamilton, Margaux Keller, Marianne Guedin, Marianne Van Ooij

Mais aussi, toujours fidèle à son envie de soutenir les talents émergents, le centre design marseille provence invite sept jeunes designers à créer un prototype spécialement créé pour l'événement: Benedetto Bufalino, Delphine Rumo, Isabelle Milliet, Pierre Juvigny et Magalie Harant, Ran Seri, Sara Boudiaf, Yujeong Pyeon

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/l-envie/keller-margaux-wu-dave/13496.html#haut

 

 

 

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